Les Belgian Cats sont prêtes pour les Jeux Olympiques avec une 6e victoire consécutive en préparation

Six matchs, six victoires, une confiance au plus haut et un groupe au complet: les Belgian Cats sont prêtes pour aller décrocher une médaille aux Jeux Olympiques de Paris.

Après avoir successivement battu la Chine, la Serbie, l’Espagne, le Canada et une deuxième fois la Chine, c’est le Japon qui a subi les foudres de nos Belgian Cats. D’entrée de jeu, Emma Meesseman démontrait qu’elle n’était pas pointée parmi les meilleures joueuses du monde pour rien. Dans le sillage de le joueuse du Fener en Turquie, la Belgique plaçait un 0-11, dominant complètement le secteur du rebond dans ce premier acte (13-2). De quoi permettre à Julie Allemand d’officiellement faire son retour sur les parquets après son opération début avril. Après dix minutes, le marquoir affichait déjà 11-26.

Et c’est le jeu collectif, une fois encore, des Belges qui était à mettre en évidence. Sur les douze premiers paniers marqués, onze l’étaient après une passe. Intenable, Emma Meesseman (23 points à 11/15 aux tirs et 8 passes) offrait un véritable récital au public présent à Reims alors que les Belgian Cats filaient largement en tête à la pause (21-38 et 25-41).

Au retour des vestiaires, les débats s’équilibrèrent quelque peu mais les protégées de Rachid Méziane ne relâchaient pas leur effort (38-54 et et 39-60 après 30 minutes). Le dernier acte était l’occasion au coach national de donner du temps de jeu à tout le monde. Et même si les Japonnaises tentaient une remontada (26-15 dans ce quart-temps), les Belgian Cats terminent cette préparation par un nouveau succès collectif, maître mot de cette équipe (65-75).

S’il fallait tirer un bilan de cette préparation, on peut aisément dire qu’il est très bon. Le groupe est à nouveau au complet avec l’arrivée de Julie Vanloo (qui n’a logiquement pas joué ce dimanche, elle qui vient d’arriver des Etats-Unis), le retour convaincant de blessure de Julie Allemand (17 minutes et 4 passes) et celui de Kyara Linskens qui semble débarrassée de ses pépins physiques mais aussi et surtout le leadership d’Emma Meesseman qui respire la grande forme pour mener ce superbe collectif vers les sommets.