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La route des Belgian Cats vers Paris – Partie 1 : Un retour fracassant

Belgian Cats - Ces sept dernières années, la Belgique s’est érigée en place forte du basket féminin mondial. Retour en trois épisodes sur le chemin parcouru par les Belgian Cats jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris.
La route des Belgian Cats vers Paris – Partie 1 : Un retour fracassant

Un premier podium en 2017 pour les Cats

Crédit photo : fiba.basketball

Bonheur, déceptions, regrets, les Belgian Cats sont passées par toutes les émotions depuis 2017 jusqu’aux JO parisiens où l’objectif sera de monter sur le podium. L’occasion de retracer année par année, la progression de l’équipe nationale vers ce tournoi olympique qui s’annonce historique. Episode 1: les années 2017 et 2018

2017 : un retour à l’Euro par la grande porte

14 ans après leur 6e place en Grèce, le meilleur résultat de la Belgique jusque-là dans un Euro, et 10 ans après leur dernière apparition au rendez-vous continental, la Belgique débarque en Tchéquie avec un beau mélange d’expérience et de jeunesse. Emma Meesseman, Kim Mestdagh, Antonia Delaere ou encore Julie Vanloo sont les fers de lance de cette nouvelle génération de Cats entourée par la légendaire Ann Wauters, 36 ans, et les expérimentées Marjorie Carpréaux et Sofie Hendrickx.

Emmenée par Philip Mestdagh, la Belgique brille dès la phase de poules en terminant en tête de son groupe avec trois victoires contre le Monténégro, la Russie et la Lettonie. Le rêve d’atteindre le dernier carré est de plus en concret avec un duel face à l’Italie en quarts de finale. Dans le sillage de Meesseman (28 points, 11 rebonds), les Cats écrivent l’histoire et s’offre une demi-finale contre l’Espagne. La marche espagnole est cependant trop haute à franchir mais la Belgique se venge sur la Grèce lors de la petite finale pour monter sur le podium.

2018 : confirmation au niveau mondial

Le podium conquis en Tchéquie à l’Euro permet à la Belgique de participer à la Coupe du monde pour la première fois de son histoire. Les douze joueuses emmenées par Philip Mestdagh en Espagne sont sensiblement les mêmes qu’à l’Euro à l’exception de Julie Allemand qui intègre le groupe. Et la meneuse liégeoise va marquer le tournoi de son empreinte.

Après une phase de poule qui voit les Cats terminer en tête de leur groupe grâce à un panier d’Emma Meesseman sur le buzzer contre l’Espagne, la Belgique affronte la France en quarts de finale. Alors que tout le pays a encore en tête la douloureuse demi-finale perdue par les Diables Rouges contre la France en Russie quelques semaines plus tôt, Allemand mène la partition belge à la perfection. La meneuse termine la rencontre avec 11 points et 13 assists, record de la Coupe du monde égalé, et envoie les Cats dans une demi-finale de rêve face à l’ogre américain.

Comme en 2017, les joueuses de Philip Mestdagh butent sur le favori du tournoi mais ne parviennent pas à se hisser sur le podium, l’Espagne prenant sa revanche lors de la petite finale.

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