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Phivos Livaditis : « Une série d’ascenseurs émotionnels cette semaine »

Basket féminin - La semaine a été chargée et très mouvementée pour Phivos Livaditis, entre l'annonce de son remplacement à Namur la saison prochaine, et sa signature à Braine.
Phivos Livaditis : « Une série d’ascenseurs émotionnels cette semaine »

Phivos Livaditis passera du banc de Namur à celui de Braine

Crédit photo : fiba.basketball

Basket Namur Capitale affronte Lummen ce soir en première division. Un match de saison classique, même si Lummen s’est renforcé avec l’arrivée de Marjorie Carpréaux. Sauf que la semaine a été assez mouvementée du côté de Namur, et surtout pour son futur ex-entraineur Phivos Livaditis. « Je suis fatigué mentalement et nerveusement. C’est la fatigue qui domine avec une série d’ascenseurs émotionnels ».

Pas eu de secrets de la part de Namur
Tout commence lundi quand le club wallon annonce que Laurent François remplacera le Belgo-Grec à la tête du club. « Il y avait des discussions depuis un bon mois, Clarisse Davreux, la manager, avait été claire avec moi sur le fait que le club gardait des options ouvertes. Il n’y a pas eu de secrets, ni de non-dits. Je savais qu’il y avait un risque ». Pas pour cela que ces discussions ont forcément fait du bien. « Evidemment que cela met un coup quand on sait qu’on ne fait pas l’unanimité quelque part. On a discuté des points d’attention, des points d’amélioration et des réponses à des questionnements que le comité pouvait avoir », continue Phivos Livaditis. Si l’on regarde les résultats bruts, Namur est tout de même 3e du championnat, à 3 et 4 victoires de Braine et Malines. Et le club compte 3 victoires de plus que le quatrième, Waregem. « Namur est un club avec des ambitions et qui va chercher à voir tout ce qu’ils peuvent améliorer. Le noyau n’a pas beaucoup bougé et ils ont décidé qu’ils pourraient mieux atteindre leurs objectifs (finale de la saison, de la coupe, passer un tour en Europe), en changeant de coach. C’est le choix le plus facile et le plus simple », analyse-t-il sans animosité.

L’intérêt de Braine
La semaine n’est pas terminée puisqu’ensuite, ce sont les Castors de Braine qui annoncent son recrutement pour les deux prochaines saisons en tant qu’assistant-coach. « Vu les circonstances avec Namur, mon agent a pris les devants et testé le marché. A ma grande surprise, il a contacté Braine, qui a montré son intérêt ». Les discussions s’entament, d’abord avec Fred Dusart et ensuite avec les dirigeants.  » Suite à ces discussions agréables, il est clair que Braine devenait la meilleure option. Mais ma priorité restait à Namur s’ils me gardaient. J’ai même dû un peu freiner les choses car Braine continuait à pousser et me témoigner beaucoup d’intérêt. J’ai été agréablement surpris. Et dès que Namur m’a annoncé sa décision lundi, j’avais déjà priorisé mon choix sur les Castors plutôt que sur trois autres offres que j’avais reçues, en Suisse et en France ».  

« Aujourd’hui, je suis le coach de Namur et je le reste jusqu’en fin de saison »

Phivos Livaditis, futur ex-entraineur de Namur

La succession de Fred Dusart dans un avenir proche ?
Quand on signe deux ans comme assistant-coach dans un club comme Braine et quand on dispose d’une expérience comme celle de Phivos Livaditis, le raccourci peut vite être fait. Pourrait-il succéder à Fred Dusart à l’avenir ? « Oui cela a été évoqué par les dirigeants en cas de départ de Fred Dusart, qui est quand même quelqu’un de très courtisé. On verra avec le temps, avec le travail fourni, les résultats et l’intégration pour savoir si je serais la bonne personne pour lui succéder. On verra à ce moment-là », précise Livaditis.

Le coach de Namur jusqu’en fin de saison
D’ici là ? Il y a encore et toujours Namur jusqu’en fin de saison et un match dès ce soir contre Lummen : « Tout le monde est passé par un ascenseur émotionnel. Il faut se remobiliser immédiatement. Je le suis et j’espère que les joueuses aussi. Je ne suis concentré que sur Namur et Braine respecte mon travail ici. Si je dois battre Braine pour arriver en finale du championnat, il n’y aura aucun soucis. Et ce serait bien ironique d’ailleurs. Aujourd’hui, je suis le coach de Namur et je le suis jusqu’en fin de saison », conclut-il.

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