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Bilan JO 2024 : quelle suite pour les Belgian Cats ?

Les joueuses de Rachid Meziane ont décroché à Paris la première demi-finale olympique de l'histoire du basket belge, et sont passées tout près de la médaille. Comment à présent se projeter vers l'avenir ?
Bilan JO 2024 : quelle suite pour les Belgian Cats ?

Quelles perspectives pour les Cats dans un futur proche ?

Crédit photo : fiba.basketball

Après un tournoi olympique à deux doigts d’être historique pour les Belgian Cats, l’heure est au bilan et aux projections sur l’avenir. Quelles perspectives bâtir après ce tournoi dans les mois et les années qui vont suivre pour la sélection de Rachid Meziane ? Tentative de réponse avec notre consultant Fred Dusart, entraîneur de Braine et sélectionneur des U20 et des U16.

Des regrets ?

La déception est bien sûr légitime après avoir vu le rêve d’une médaille olympique s’éteindre sur deux rencontres très serrées, face à la France puis à l’Australie. Mais la Belgique pouvait-t-elle vraiment faire beaucoup mieux dans ce tournoi ? « Il a peut-être manqué de l’expérience dans la gestion, Julie Allemand n’était pas là » rappelle Fred Dusart. Si les Cats ont assez bien géré l’absence de leur meneuse titulaire en début de tournoi, difficile, au regard de la physionomie des matches, de ne pas se demander ce qu’elle aurait apporté dans le dernier carré. L’absence de la future joueuse du Fenerbahçe restera sans doute un petit « et si? » dans les têtes belges.

« Si on avait dit qu’elles iraient en demi-finales après la défaite contre l’Allemagne, ce n’était pas gagné d’avance », tempère toutefois Dusart. En effet, il ne faut pas oublier que ce revers lors de leur match inaugural mettait d’entrée un sérieux coup à leurs rêves de podium. Le coach Meziane ne disait d’ailleurs pas autre chose après la qualification pour les quarts acquise face au Japon, lui qui disait avoir l’impression d’être « revenu de l’enfer ». Cela ne remplacera certes pas un podium, mais l’accomplissement reste de taille.

Comment rebondir ?

Si les coéquipières d’Antonia Delaere débarquaient en France avec un statut d’outsider pour la médaille, c’est en partie grâce à leur victoire à l’EuroBasket 2023. Et justement, il va falloir défendre ce titre l’été prochain… à condition toutefois de se qualifier pour le tournoi continental ! S’il n’y a en effet pas encore, loin s’en faut, péril en la demeure côté belge, la marge de manœuvre des Cats s’est considérablement réduite suite à la défaite surprise à domicile face à la Pologne. Une réaction est obligatoire pour éviter une sacrée déconvenue. Le retour de Julie Allemand aidera sans doute, une évolution progressive des rôles au sein de la sélection pourrait permettre de se prémunir d’une fin de cycle trop brutale;

« Il faut que les actuelles joueuses de banc aient l’opportunité de prendre plus de responsabilités […] comme ça a été le cas pour Elise Ramette« , avance Dusart. Déjà fortes de leur expérience olympique, plusieurs joueuses arriveront dans un an avec un bagage européen plus solide. « Bethy Mununga et Maxuella Lisowa Mbaka ont été championnes de France, Nastja Claessens, Ine Joris, les sœurs Massey, Elise Ramette jouent en Espagne, cela leur permettra de progresser ». Non-retenue dans la liste finale mais ayant fait la préparation, Serena-Lynn Geldof (Joventut Badalona) sera sans doute encore dans le mix pour le tournoi continental.

Brillante avec les U20 cet été, Nastja Claessens pourrait voir son rôle grandir avec les Belgian Cats (fiba. basketball)

De nouvelles têtes ?

Bien sûr, l’heure n’est pas au grand chambardement côté Cats. A Paris, l’éqiupe belge ne comptait que trois trentenaires (Julie Vanloo, Emma Meesseman, Antonia Delaere), dont aucune ne dépasse les 31 ans. Il n’est toutefois pas exclu que Rachid Meziane injecte du sang neuf d’ici un an. « Le souci, c’est que la plupart des prospects qui tapent à la porte de l’équipe nationale sont des joueuses extérieures », prévient Dusart, qui cite en exemples Wivine Defosset et Sam van Buggenhout , 22 ans toutes les deux et qui ont participé à la préparation olympique. « Si on veut réfléchir en termes d’équilibre, il faut qu’on ait des jeunes intérieures aux portes de la sélection, et ce n’est pas encore le cas ».

Outres Defosset et van Buggenhout, Sarah Dossou et Marie Vervaet, 24 ans chacune, ont également prêté main forte aux Cats pour préparer leur aventure olympique. Un signe d’une présence dans les radars de Rachid Meziane ? L’avenir le dira. Quant aux jeunes pousses des sélections de jeunes, que Fred Dusart connaît bien pour avoir fait remonter au début de l’été les U20 en Division A, l’entraîneur de Braine prône la patience. « Les filles qui seront les leaders de l’équipe nationale quand les leaders actuelles arrêteront, ce seront d’abord les actuelles joueuses du banc […] L’intégration des joueuses actuellement en U20 ou U18 se fera dans la continuité, de manière progressive ».

Depuis l’installation progressive des Belgian Cats au premier plan de la scène internationale, c’est cette même recette qui a été appliquée, avec une certaine réussite. De quoi espérer poursuivre sur la même dynamique après cette première demi-finale olympique ?

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