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JO 2024 : la gestion du money time contre l’Espagne, la clé de la qualification pour la Belgique ?

Les Belgian Cats disputent ce mercredi face à la Roja leur quart de finale dans le tournoi olympique. Focus sur l'un des points forts des vice-championnes d'Europe, les fins de match.
JO 2024 : la gestion du money time contre l’Espagne, la clé de la qualification pour la Belgique ?

L’Espagnole Leonor Rodriguez face à Porto Rico

Crédit photo : fiba.basketball

Lors de leurs rencontres face à la Chine (90-89) et à Porto Rico (63-62) en poules, les Espagnoles ont dû cravacher pour arracher un succès, grâce à des money time bien menés. Des situations que les Cats n’ont pas connues dans le tournoi, mais qu’elles devront maîtriser si elles se présentent pour espérer rallier le dernier carré à Paris. D’où la nécessité de parer à toute éventualité, et d’être prêtes à disputer une fin de match serrée.

Les forces des Espagnoles en fin de match

Les joueuses de Miguel Méndez ont montré une vraie capacité à exposer les intérieures adverses en défense. Les Chinoises Li Yueru (2,00 m) et Han Xu (2,05 m), constamment obligées de sortir de la raquette en fin de match, en ont fait l’amère expérience. Un schéma qui risque de se reproduire sur Emma Meesseman et surtout Kyara Linskens. Rachid Meziane devra trouver la parade pour permettre à cette dernière, si précieuse pour prendre des rebonds et marquer près du cercle – nous y reviendrons -, de rester sur le parquet.

L’Espagne est historiquement une sélection qui exécute très bien tactiquement, et le cru 2024 de la Roja ne fait pas exception à la règle. Dans les moments chauds de leur phase de groupe, notamment face aux vice-championnes du monde chinoises, leur excellente circulation et leur jeu sans ballon ont fait la différence. Les Cats devront imposer une grosse pression défensive sur les lignes extérieures pour perturber le plus possible la mécanique adverse, un petit jeu dans lequel Maxuella Lisowa Mbaka excelle et sera très attendue.

Queralt Casas balle en main face à la Chine (fiba.basketball)

Les faiblesses à exploiter

Vous l’aurez remarqué, nous n’avons pratiquement pas évoqué le match de l’Espagne face à Porto Rico. Et pour cause, les Caribéennes ont clairement mis en avant les faiblesses des coéquipières de Queralt Casas, qui ont souffert face à des intérieures beaucoup plus mobiles, à l’image d’India Pagan et de Mya Hollingshed. Les Espagnoles ont également été dans le dur lorsque leurs adversaires ont mis du rythme et de la folie dans le dernier quart. Une information qu’une certaine Julie Vanloo ne devrait pas manquer de relever.

Contre la Chine, les vice-championnes d’Europe ont souffert dès que les Asiatiques ont mis la balle sous le panier. Si Meesseman et Linskens ne culminent pas aussi haut que leurs homologues chinoises, elles ont néanmoins les qualités physiques et techniques pour poser problème à l’intérieur, notamment sur demi-terrain. Entre une raquette dominante, et potentiellement l’une des meilleures attaquantes extérieures du tournoi, nos Belges ont, sur le papier, le matériel pour répondre à toutes les configurations proposées par l’Espagne.

Les joueuses à surveiller

Si la Roja, bien qu’imparfaite, a réussi à s’en sortir à chaque fois dans les moments tendus, elle le doit aussi à des individualités qui ont pris leurs responsabilités. Megan Gustafson, la meilleure Espagnole du tournoi, avait été décisive face aux Chinoises (12 points entre le quatrième quart et le prolongation). Leonor Rodriguez, qui avait arraché la prolongation d’un gros trois-points face aux coéquipières de Li Meng, a également tenu son rang pour éviter la déconvenue face à Porto Rico.

Mariona Ortiz, qui n’a pas eu le plus gros temps de jeu de l’effectif ibérique, a néanmoins toujours su sortir de sa boîte pour aider l’équipe dans les money time. La grande (1,82 m) meneuse a fait admirer face à la Chine sa capacité à provoquer des fautes, et face à Porto Rico son footwork près du cercle, pour apporter des points précieux. Enfin, impossible d’oublier Maria Conde, absente lors des deux premières rencontres, mais dont le retour face à la Serbie a indéniablement aidé les siennes à s’éviter des frayeurs en fin de match.

Mariona Ortiz à la lutte avec la Portoricaine Arella Guirantes (fiba.basketball)

Le facteur X : la réussite

Si les Espagnoles méritent du crédit pour avoir su gérer ces situations délicates, elles ont aussi bien profité des bévues adverses. On pense à ce cafouillage au rebond des Portoricaines, alors à +1, qui a offert à Laura Gil deux lancers victorieux à l’ultime seconde, ou pire encore, ce layup incompréhensible de Li Yueru à -3 à 4 secondes du buzzer en prolongations. Des mauvais choix et des fautes évitables que les partenaires d’Antonia Delaere devront éviter à tout prix dans ce remake de la finale de l’EuroBasket 2023.

Les joueuses de Rachid Meziane pourraient certes s’éviter une fin de match serrée en creusant un gros écart dès le début du match et en gérant par la suite, comme face au Japon. Mais dans un contexte de match couperet, difficile de miser sur une entame à contretemps d’adversaires qui arriveront, elles aussi, le couteau entre les dents. Surtout, le quart épique entre l’Australie et la Serbie chez les messieurs nous l’a rappelé, avec un enjeu aussi grand, une grosse entame ne garantit pas une fin de rencontre tranquille.

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