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Rachid Meziane : « On aurait pu tuer le match, et on n’a pas été capables de le faire »

Après leur quatrième place dans le tournoi olympique, la déception était palpable côté Belgian Cats. Avec malgré tout le sentiment d'avoir tout donné, mais aussi des incertitudes sur l'avenir.
Rachid Meziane : « On aurait pu tuer le match, et on n’a pas été capables de le faire »

La déception des Belgian Cats après la défaite face à l’Australie

Crédit photo : fiba.basketball

Rachid Meziane : « Je pense qu’on peut être fiers de nous. Certes, on est championnes d’Europe en titre, mais notre effectif n’était vraiment pas le même. Je pense que peu auraient parié sur notre niveau de performance et sur la possibilité de venir chatouiller une finale, et une médaille de bronze. Ce sont des grandes compétitrices, donc il y a forcément de la déception et de la frustration. On meurt quand même les armes à la main, les filles peuvent sortir de ce tournoi la tête très haute. Il y a beaucoup de choses sur la ligne statistique qui font la différence, l’apport du banc en fait partie. On a quand même eu beaucoup de situations où on aurait pu marquer des paniers plus faciles, et on n’a pas été capables de scorer, peut-être par manque de fraîcheur, de lucidité. Mais la défaite ne se résume pas à ce que le banc a apporté ou non, il y a tellement de choses. Je pense qu’on a manqué d’agressivité pour provoquer des fautes, aller sur la ligne. On a aussi perdu des ballons, certes moins que d’habitude, mais des ballons très importants dans le match. Il y a des momentum où on aurait pu tuer le match, et on n’a pas été capables de le faire. Quand tu joues la demi-finale à 21h, la récupération n’est pas la même que quand tu joues à 17h. La physionomie du match contre la France n’est pas la même que celle face à l’Australie. Si l’Australie se projetait déjà sur une défaite contre les Etats-Unis et le match pour la médaille de bronze, je n’en sais rien. Mais on a été tellement près d’accrocher cette finale que l’impact est un peu plus important chez nous. On joue 45 minutes, j’ai des joueuses qui restent longtemps sur le terrain. Quand tu aditionnes tous ces éléments, ça fait peut-être la différence à la fin, mais on ne saura jamais. »

Antonia Delaere : « Je ne pense pas que nous (elle, Julie Vanloo et Emma Meesseman, ndlr) ayons réfléchi comme si c’était la dernière fois. On profite juste du moment. Bien sûr, les Jeux olympiques c’est tous les quatre ans. On a tout donné, et sur les deux derniers matches, on est passé très proches. On verra dans quatre ans, mais je n’y pense pas pour l’instant. Peut-être qu’on voyait la possibilité de jouer en finale contre les Etats-Unis, même si c’est toujours dur. On a continué à croire en nous après le match contre la France, on a cru qu’on pouvait remporter ce match aussi (contre l’Australie, ndlr). Elles ont pris beaucoup de rebonds offensifs, ont rentré beaucoup de gros tirs. A chaque fois qu’on se rapprochait, elles reprenaient de l’avance. Cela nous a pris beaucoup d’énergie pour revenir. »

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