JO 2024 : les Belgian Cats manquent leur entrée et s’inclinent (69-83) contre l’Allemagne

Les Belgian Cats débutaient ce lundi leur quête de médaille olympique face à l’Allemagne. A l’issue d’un match dans lequel rien ne s’est passé comme prévu, ladite quête a déjà pris du plomb dans l’aile.

Quasiment à domicile au Stade Pierre-Mauroy de Lille, les joueuses de Rachid Meziane ne démarraient pourtant pas de la meilleur des manières. Très maladroites en attaque et souvent dépassées par le rythme des Allemandes en défense, elles se retrouvaient menées de 14 points à l’issue du premier quart. Les choses ne s’arrangeaient pas dans le deuxième, au cours duquel l’écart monta jusqu’à 22 points en faveur des partenaires de Satou Sabally (17 points).

« Il faut se ressaisir. Il y a un gros challenge devant nous. Il faut d’abord se concentrer sur nous. On ne peut pas se démobiliser dans un tournoi comme ça. »

Maxuella Lisowa Mbaka

Après une première mi-temps lors de laquelle le forfait sur blessure de Julie Allemand s’est fait cruellement ressentir, une réaction était attendue au retour de la pause. Celle-ci eut lieu en début de troisième quart sous l’impulsion des cadres de la sélection. Elle ne fut cependant pas suffisament forte, ni durable, pour enclencher une véritable remontée, et à l’heure d’entamer les dix dernières minutes, les coéquipières d’Emma Meesseman (25 points) étaient encore à -18.

Dans le dernier quart, une baisse de régime logique des Allemandes, privées de Nyara Sabally sortie K.-O., permettait un timide retour des Belges. Mais il était trop tard pour l’emporter, surtout après n’avoir inscrit aucun tir lointain durant les trente premières minutes. Les Cats s’inclinent dès leur entrée en lice dans le tournoi olympique, et devront absolument corriger leur entame de match ainsi que leur adresse lors des rencontres suivantes face aux USA et au Japon.

« Il faut se ressaisir. Il y a un gros challenge devant nous. Il faut d’abord se concentrer sur nous. On ne peut pas se démobiliser dans un tournoi comme ça. »

Bethy Mununga