La route des Belgian Cats vers Paris – Partie 3 : La consécration

Belgian Cats - Ces sept dernières années, la Belgique s’est érigée en place forte du basket féminin mondial. Retour en trois épisodes sur le chemin parcouru par les Belgian Cats jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris.

Par@Thomas Leloup

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La route des Belgian Cats vers Paris – Partie 3 : La consécration

Un premier trophée qui en appelle d’autres.

Crédit photo : fiba.basketball

Bonheur, déceptions, regrets, les Belgian Cats sont passées par toutes les émotions depuis 2017 jusqu’aux JO parisiens où l’objectif sera de monter sur le podium. L’occasion de retracer année par année, la progression de l’équipe nationale vers ce tournoi olympique qui s’annonce historique. Episode 3: de 2022 à 2024.

2022 : le début d’une nouvelle ère

La déception de Tokyo digérée, les Belgian Cats entament un nouveau chapitre à l’automne 2021 avec la nomination du Français Valéry Demory à la place de Philip Mestdagh. Le nouveau coach intègre du sang neuf dans l’équipe avec notamment Maxuella Lisowa, Elise Ramette ou encore Hind Ben Abdelkader qui fait son retour en équipe nationale.

Les débuts du nouveau coach sont mitigés avec une défaite contre la Bosnie et une victoire contre l’Allemagne pour lancer les qualifications pour l’Euro 2023. Demory renforce alors son staff avec l’arrivée de son compatriote Rachid Meziane en vue du tournoi qualificatif pour la Coupe du monde 2022.

Dans un tournoi joué à Washington, les Cats perdent contre les Etats-Unis mais battent la Russie et Porto Rico mais valident leur ticket pour l’Australie. Le rendez-vous mondial débute par une défaite face aux Américaines, encore elles, mais la Belgique enchaîne avec trois succès contre la Corée du Sud, la Bosnie et Porto Rico même avec une Emma Meesseman diminuée. Seulement, l’Yproise se blesse et doit mettre à fin à sa Coupe du monde, tout comme la Belgique, battue en quarts de finale par les Australiennes.

Dans la foulée, Demory est remercié, la fédération lui reprochant des problèmes dans sa communication. Meziane reprend alors les rênes de l’équipe. L’histoire est en marche…

2023 : les Cats sur le toit de l’Europe

Sous Meziane, un vent nouveau souffle sur les Belgian Cats qui se qualifient pour leur quatrième Euro de rang, organisé en Israël et en Slovénie, où elles ambitionnent un nouveau podium. La phase de poules se déroule sans encombre et les Belges déroulent face à Israël et la Tchéquie avant un succès plus étriqué contre l’Italie pour s’assurer de la première place.

Meesseman, Julie Allemand & co poursuivent sur leur lancée en quarts de finale en étrillant la Serbie pour retrouver la France en demi-finale. Les joueuses de Rachid Meziane livrent une première mi-temps presque parfaite mais laissent les Bleues revenir dans le coup en seconde période. Dans une fin de match haletante, la Belgique résiste et s’offre une première finale face à l’Espagne.

La consécration pour les Cats. – Crédit photo: fiba.basketball

Bousculées par la ‘Roja’ durant trois quart-temps, la Belgique semble se diriger vers une médaille d’argent lorsque les Cats sortent les griffes dans les dix dernières minutes. La défense belge rend l’attaque espagnole tandis que Meesseman et Kyara Linskens sont intenables de l’autre côté du terrain. Les Cats ne craquent pas dans le money-time et sont sacrées championnes d’Europe.

Les larmes de joie viennent effacer la douleur subie deux ans plus tard à Tokyo. Linskens est élue MVP de la finale (18 points, 15 rebonds), Meesseman MVP du tournoi et trois Belges figurent dans le cinq de la compétition : Meesseman, Allemand et Julie Vanloo.

2024 : une deuxième qualification olympique en poche

Malgré leur titre de championne d’Europe, les Cats doivent passer par un tournoi qualificatif pour disputer les Jeux Olympiques de Paris. Comme en 2020, la Belgique obtient l’organisation d’un tournoi, mais au Sportpaleis d’Anvers cette fois. Devant près de 15.000 spectateurs, la Belgique perd sur le buzzer contre les Etats-Unis mais valide sa qualification deux jours plus tard contre le Sénégal. Le dernier match contre le Nigeria permet au public de communier avec ses favorites.

Après l’échec de Tokyo, c’est avec un statut de réelles candidates à la médaille que les Cats arriveront à Paris. Avec six victoires en autant de matches en préparation, la Belgique part dans la Ville lumière avec le plein de confiance mais malheureusement sans Julie Allemand, blessé à l’entraînement jeudi.