Quentin Serron : « Une victoire au goût particulier pour moi »
Quentin Serron, ici avec le maillot de Strasbourg
Quentin Serron (5 pts, 3 rbds, 3 int, 3 ast) a fêté une sixième victoire en finale de Coupe de Belgique ce dimanche face à Charleroi (58-70). La première avec Limburg après gagné les cinq premières avec Ostende.
Quentin, comment on se sent après une telle victoire ?
Très bien. Il y a toujours un peu de nervosité en début de match, peu importe le nombre de rencontres que tu as déjà jouées. Mais là, on se sent hyper bien, c’est la récompense de beaucoup d’entrainement, de sacrifices.
Cette Coupe de Belgique est différente des autres pour vous ?
Elle a un goût spécial pour moi, car j’ai dû revenir d’une grosse blessure (NDLR : ligaments croisés l’année passée). J’ai travaillé pour être en forme et pouvoir gagner un prix avec cette équipe. Aujourd’hui, on l’a fait avec une belle victoire collective : Roman Penn a été incroyable, Anthony Lambot a fait de superbes actions, Osun Osunniyi domine à la fin, le capitaine (NDLR : Cliff Hammonds) joue avec un mollet douloureux. Tout cela fait que je suis vraiment content.
C’est une belle victoire collective
Quentin Serron, joueur de Limburg
Vous oubliez de vous citer avec un gros shoot à 3 pts en fin de match suivi d’une interception !
Oui c’est vrai. Je n’abandonnerai jamais jusqu’au coup de sifflet final, et j’ai continué. Je prends mes responsabilités, j’ai pas eu beaucoup de shoots, Charleroi a été très dur sur moi. J’ai dû créer pour les autres et passer la balle, je pense que c’était leur plan de jeu : essayer de me faire moins créer. C’est venu au bon moment mais il y a eu plein d’autres actions. Quand on se jette au sol, Roman Penn va chercher la balle, Myles Cale va au lay-up…
On a vraiment senti une autre énergie du côté de Limburg à partir du 3e quart-temps…
On a bien fait de revenir au vestiaire avec moins de différence car on n’était pas bien partis à un moment dans le 2e quart. Et je pense qu’après, on s’est dit mentalement « ok la première mi-temps est faite, maintenant on doit passer au-dessus ». On est restés au coude-à-coude et ils accusent un peu le coup physiquement je pense. Nous on a été plus lucides je dirais.
Un petit mot sur l’ambiance mise par les 5.000 spectateurs à Forest National ?
Franchement, c’est chouette. Le basket a besoin d’encore plus d’engouement. Quand tu vois une finale comme ça dans une salle bien remplie… Cela pourrait être encore plus évidemment, c’est une superbe salle pour jouer je pense. Tu entends l’ambiance des deux côtés, ça se renvoie la balle, c’est super quoi.
Les joueurs disent souvent qu’ils n’entendent pas l’ambiance, car ils sont dans leur match.
Tu l’entends par moments, c’est normal. C’est quand tu joues sur le parquet que tu ne l’entends pas, tu es dedans. Mais après oui, des fois, tu l’entends. Surtout quand tu marques (sourire).
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